Competence culturelle : un scénario
Scénario: Trois composantes de la compétence culturelle et du consentement éclairé
Un nouvel arrivant au Canada a pour langue seconde l’anglais. Une diététiste qui exerce en privé parle au client au téléphone pour prendre rendez-vous en vue de lui offrir des services de diététique. Pendant la conversation téléphonique, la Dt.P. propose d’amener avec elle un interprète si le client le juge utile.
Qu’est-ce que la diététiste pourrait faire d’autre pour assurer le consentement éclairé du client et la prestation de services culturellement adaptés?
Il incombe aux diététistes d’acquérir la sensibilisation culturelle requise pour aider le client à comprendre le traitement nutritionnel proposé en vue d’obtenir son consentement éclairé. Les diététistes culturellement compétentes mettent en œuvre les trois composantes suivantes de la compétence culturelle.
- Gérer les préjugés personnels.
- Communiquer de façon respectueuse avec les gens d’autres cultures et leur parler d’une façon qui ne suppose pas qu’ils partagent les mêmes valeurs ou expériences.
- Comprendre la culture d’un client en lui posant des questions ouvertes.
La nouvelle Norme 6 des Normes d’exercice de la profession : Consentement au traitement et à la collecte, l’utilisation et la divulgation de renseignements personnels sur la santé, stipule ce qui suit.
« Les diététistes doivent employer une approche culturellement appropriée pour obtenir le consentement éclairé au traitement nutritionnel et à la collecte, à l’utilisation et à la divulgation de renseignements personnels sur la santé. »
Indicateurs de rendement
« Les diététistes appliquent la norme en effectuant ce qui suit.
I. S’efforcent de comprendre les convictions et valeurs culturelles des clients en ce qui concerne la santé et le traitement nutritionnel afin d’employer une approche impartiale pour obtenir le consentement éclairé.
II. Clarifient au besoin avec les clients ou mandataires spéciaux si leurs pratiques culturelles exigent de faire entrer d’autres personnes en jeu dans les décisions relatives au consentement (p. ex., conjoint, parent, enfant, ami, chef spirituel, ou autre).
III. Recourent au besoin à des interprètes pour faciliter le processus d’obtention du consentement éclairé.
IV. Emploient au besoin les ressources audiovisuelles pertinentes pour faciliter le processus d’obtention du consentement éclairé.
V. Font preuve de sensibilité, de respect et de compréhension face à l’âge et aux besoins et pratiques des clients ou mandataires spéciaux en matière de communications interculturelles. »